Quelques semaines après la signature du « Fashion Pact » du G7 à Biarritz, les professionnels de la mode et du textile se sont retrouvés à Bordeaux pour travailler ensemble sur la transition écologique de leur secteur. Responsable d’1,2 milliards de tonnes d’émissions de gaz à effet de serre, d’un tiers de la pollution aux micro-plastiques dans les océans et d’un cinquième de la pollution globale des eaux, l’industrie textile paie en effet un lourd tribut à la protection de l’environnement. D’autant plus qu’aujourd’hui, 1 vêtement produit sur 2 est mis en décharge ou incinéré. Demain, la loi sur l’économie circulaire imposera à tous les acteurs de réemployer, réutiliser ou recycler la totalité des invendus. Innover pour produire autrement est un sujet crucial pour l’industrie textile qui, pour éliminer le gaspillage, va devoir industrialiser la fabrication à la demande, en amont, et valoriser ses produits en fin de vie, en aval.

Une centaine de professionnels de la mode et du textile se sont rassemblés autour de tables rondes, d’ateliers de travail, de pitchs d’entreprises innovantes et du partage de bonnes pratiques. 150 étudiants d’écoles de mode et d’ingénieurs ont également participé aux « 24 heures de l’innovation Fashion Tech » pour proposer leurs solutions pour innover durablement.